WORLD PETS (1992-1995)

Aux côtés de Fuckin Jo, Silicone Damage, Kanga Roos, Bend Sinister, Boredom, Funny Shakin' Stuff, Sixpack, les WORLD PETS font partie de toute la « génération » de groupes apparus en 91/92 pour secouer Saint-Etienne.

Issus de la mythique « caves des rubettes », ils se feront illico remarqués par un « format » radicalement différent des autres groupes d’alors qui, peu importe le style, n’étaient pas avares d’électricité et de distortion. Eux, ils jouaient avec… une gratte électro-acoustique ! ouais ouais ! Bon, pendant quelques temps il y aura une deuxième guitare, électrique elle, mais ça restera quand même leur trademark ™ !

Pour le style, punks sectaires : au revoir ! Là on cause de pop avec un grand P ! De power-pop, à la limite, vu la vitesse d’exécution. Les garçons écoutaient certes beaucoup Les Thugs, Mudhoney, Snuff ou d’autres trucs burnés de l’époque, mais ils étaient aussi fans de Neil Young et Bob Dylan. De la pop, mais avec de fortes influences folk et punk, donc. A la limite, c’est bien de plusieurs groupes angliches de cette période qu’on pourrait les rapprocher (Mega City Four, Senseless things, Big Ray, Teenage Fan Club…), mais après tout merde, vous avez qu’à écouter et vous faire votre propre opinion ! !

Quoi qu’il en soit, leurs concerts étaient vraiment des vrais bons moments, vu que tout le monde taquinait bien sur scène et que le chant était très charismatique. En plus, et c’est pas négligeable, ils avaient dans leur besace de sacrées bonnes chansons, des tubes en puissances ! Et par paquets de douze, encore !

Donc voilà ce que je vous ai mis dans le dossier :
-« the girl », « favourite », « bullshit », « mother » et « one day » de la démo K7 enregistré fin 93.
-« nothing at all » enregistrée en live à Lantriac (Haute-Loire !) lors d’un mémorable concert avec les Kanga Roos en septembre 1992.
-« bullshit », « one day » et « the game » live en acoustic à Radio Dio, dans l’émission « Welcome to the club » de Christophe en 1993, je pense…
-« I don’t wanna know » et « I don’t care » tirés du 45t split avec SIXPACK de 1995
-« the game » tiré de la compile E.P. « Garageland vol.1 » de 1995 aussi.

ça se chope ici !!!

Ils feront ensuite un 45t 2 titres monoface et un split 45t avec Big Ray, mais j’en recauserais une autre fois.
Depuis, on peut dire qu’ils auront su évoluer puisqu’on peut retrouver les ex-membres dans des trucs aussi divers que Brain Damage, N&S.K ou un groupe de pur rockabilly ! !

TOO DRUNK TO DUB première démo (2001)

Quel dommage que ce CD-R n’ait pas connu une sortie vinyle digne de ce nom ! ! !
TOO DRUNK TO DUB, c’était un trio composé de Laurent (ex-Internal, Silicone Damage), Hamani (ex-Silicone, Perfect Cousins) et Laurent « LLB » (ex-PPCCDMM, Spit).
Leur truc de départ, c’était une sorte de reggae-dub urbain, joué au travers d’un filtre punk-rock, et finalement très proche de ce que les Ruts avaient pu expérimenter en matière de clash reggae/punk, et plus encore du mythique « Rhythm Collision Dub » des Ruts DC.
Là, c’est la première démo, enregistrée au printemps 2001 avec les 2/3 des Protex Blue de l’époque venus faire des « featurings » impromptus.
Terrible ! L’enregistrement respecte le cahier des charges reggae sans en faire un truc pseudo-jamaïcain à deux centimes, avec en sus ce p’tit côté punk-DIY qui fait tout son charme !

Ça se chope ici !

Je mettrais la deuxième démo dans quelques temps, promis !

SPIT (1998-2001)

En v'là un, de groupe de sainté qui n'a défnitivement pas eu le "parcours" qu'il méritait !
En deux / trois grosses années d'existence, ils auront au moins eu l'opportunité de sortir une démo K7 impeccable et deux skeuds incontournables, pour moi.

Par contre, niveau concerts, c'est vrai qu'ils n'auront pas eu l'occaze de beaucoup exporter leur punk énergique et mélodique, et c'est franchement dommage.
Le groupe se monte autour des restes de Parles Pas Comme Ca De Ma Mère avec Olivier à la gratte, Laurent à la basse et Nabil à la batterie, vite rejoints par Max, alors batteur de Sixpack, mais qui ici entamait une carrière de chanteur / frontman.
Les débuts sont franchement influencés par Dag Nasty alors que vers la fin du groupe, ça tirait plus sur Pegboy époque "Earwig" (avec aussi de petites traces de Gray Matter ou Leatherface ça et là...). Leurs concerts stéphanois étaient de franches réussites, avec de la bonne humeur, du kung-fu et une efficacité bluffante.

 Ils sortiront assez rapidement une K7 huit titres enregistrée en octobre 1998 et Small Budget Records, le label parigo de Steph "Rad party" qui avait déjà sorti le EP de Protex Blue, s'abonne aux groupes stéphanois et publie 5 de ces titres sur un joli 45t à la pochette jaune quelques mois plus tard.
Au printemps 99, ils enregistrent à nouveau et six titres verront le jour sur le CD "6 songs" que sortira Sauf Imprévu.

 L'activité du groupe se fera de moins en moins soutenue jusqu'à ce que Max, souffrant de problèmes auditifs costauds, arrête la musique amplifiée. On retrouvera Nabil dans Boxing Elena, alors que Laurent jouera dans Too Drunk To Dub et se spécialisera dans les mix reggae-dub sous les noms de LLB / DREAD NOT. Quant à Olivier (aka "petit dragon"), il jouera dans Drunken Vengeance Bastards et fera le son live et enregistrera la moitié des groupes de la ville ! Il a aussi pris la deuxième guitare durant la dernière année d'existence des 7 Hills City Offsiders.

Dans le dossier à télécharger là je vous ai mis:

- un titre de la K7 qui n'est pas sorti ailleurs ("Step aside")
- un titre de la K7 ("Ghetto") aussi présent sur la compile EP "Autonomie vol.2" chez Stonehenge.

- un inédit tiré de la même session ("Shout")

-"Our world" tiré de la K7 et aussi présent sur la compile CD "Mort Ou Vif"

- les 5 titres du 45t rippés d'après le vinyl

- les 6 titres du CD

 

 

Le gars Steph "Rad Party" a uploadé sur son blog un excellentissime concert du groupe que je vous conseille vivement d'aller télécharger, donc je vous mets le lien ici même (allez chercher bonheur !!):

- SPIT (au Pez Ner à Lyon en 1999) qui me conforte dans mon point de vue: Spit a bien été un des 2/3 meilleurs trucs à être arrivé au punk stéphanois ! ah mais si, ah mais si, ah mais si !

Et maintenant, c'est un peu Noël au mois de juin (neige au mois d'août, pâté en croute !) vu que je vous propose un piti dossier avec 4 titres inédits tirés de la dernière démo du groupe, avec un titre en répet' inédit lui aussi pour faire bon poids. Ne vous étonnez pas si les chansons n'ont pas de nom, c'est normal... Il se dit d'ailleurs dans les milieux autorisés que ces titres (et d'autres) devraient être ré-enregistrés un de ces quatre... Patience, patience.
En tous les cas, un pur document de super qualité audio (et pas que...) de ce qui fut, je me répète sans doute, l'un des meilleurs groupes de l'histoire du punk stéphanois !
Vous pouvez le télécharger ici même.

En bonus, une petite intérview parue il y a bien plus de 10 ans dans le Meantime zine n°5 (cliquez dessus pour les avoir en grand):

ah, et puisqu'on en est à ressortir des vieux dossiers, v'là une photo du chanteur avec... Fonzy ! Le vrai ! On avait pas encore photoshop à l'époque, uhuhu !

QUESTIONS/REPONSES: Max "Sixpack"

-Comment t’es-tu retrouvé à être actif dans la scène stéphanoise ?
Fraîchement débarqué de l'Allemagne Nazie des années 40 (de Lyon pardon, la faute est plus grave! en plus c'etait en 89), j'use mes lèvres sur les clopes, dans la cour du lycée Nord. Patatra, je tombe sur Bol, fier représentant de la bande à sacraint (Maz, Eddy, Raoul, Razib, tokbomb, sixpack, torpedo, oulianov, j'en passe...). Je cherchais à mal faire, faut reconnaître. Mue par une certaine envie de tout envoyer se faire foutre, et très fort, jouer de la batterie dans un groupe de Hardcore m'as paru être le moyen le plus à ma portée de fiotte agacée. Tout étant à faire à ce moment là, on se retrouve vite à faire tout. La musique que l'on appelait hardcore (qui n'etait en fait que le punk americain) s'est retrouvé être le truc à défendre de notre génération, en opposition à l'école Punk Francaise/Anglaise plus commune par chez nous, mais surtout à nos yeux encore acnéens...vieillissante. De mon coté, la rencontre de Denis et Kiwi Préjudice, m'ouvre les portes de la radio, celle de Franck Violence me familiarise avec l'assemblage de zine (tendance Taylorisme)! Je surf donc sur toutes ses fortes personnalités jusqu'ici évoquées, avec pour ma part une profonde passion pour la musique armée d' une sérieuse envie d'en découdre (découdre, self-découdre...je suis toujours pas sûr) (et bien trop emo de toute façon).

-Premiers méfaits, premières activités ? Et qu’est-ce qui te motivait alors ?
La réponse est au dessus et en dessous

-Tu peux faire un petit historique de ton activisme au cours des années, dans cette scène ?
Comme la plupart d'entre nous, j'ai butiné du coté radio/fanzinat/organisation...m'enfin léger.
Plus notablement, mes faits d'armes sont musikaux (tousse!): Sixpack / Weiji, Spit, Cumshot et quelques autre ricaneries du genre Glasgow 77 (3 repets et un nom qui justifie à lui seul son insertion ici -hé !  c'était Glasgow 76, le groupe ! certifié par Frank "la Star" avant hier !- ndm))
Tout ça entre 89 et 2000... ça date comme dirait Anouar. J'ai parlé de ma Karriére de clown?
Pour les détails, je fait confiance à ton excellente initiative en Blogistan.

-Quels sont tes meilleurs souvenirs de la scène stéphanoises en tant que participant « actif » ? Et en tant que « public » ?
Oth et Lsd à la patoche, la grosse surprise de Worldpets / Sixpack à l'hymalayan (mais y viennent d'où, tous?)

 JUIN 84

-Les pires ?
L'adieu aux copains.
Les prétentions mal placés et les discussions d'argent....alors que bon...j'en ris encore!
Dans beaucoup de cas, la volonté d'immobilisme (tenace...très tenace)
Ma gueule attendant la voiture qui doit venir me chercher pour Berus/Oth/Babylon au Hall
Les concerts nuls du team Sixpack / Weiji sur son propre terrain...trop souvent et surtout à partir des albums.

-Quelles sont pour toi les forces et les faiblesses de la scène locale ?
Forces et faiblesses inévitablement liées. Disons que le coté terroir, « bien planté dans ses baskettes, fait pas l'malin » a plus de bon pour le (la) morale que pour la carrière. Autant un mal qu'un bien. Aucun regrets de mon coté en tout cas....surtout quand on voit ce qui sort en matières de rock des villes Françaises plus propices au développement d'un groupe sur le long terme.
Ceci dit, sur le plan français, le rock manque à mon sens, d'un petit coup de prétention, de...osons! Le coté bien sage bien gentil, bien pensant, vous êtes sur que je dérange pas, rends pas le truc très glamour...j'écoute beaucoup de rap  Français qui nike sa mère et ça n'as pas la même gueule, faut reconnaître.
C'est aussi pour ça qu'on planne tous un peu sur les groupes americains qui assurent le show pour le show, quitte à s'inventer des personnages. On produit du spectacle (qui peut être intelligent d'ailleurs, y a pas contre-ordre) et ça, on est pas très à l'aise avec, dommage!
Disons quand même que si regret il y a, ce serait le fait que Saint Etienne ait plus eu le rayonnement d'un Clermont Ferrand mid 80's que d'un Montpellier de la même époque. Sans cracher dans la soupe et en essayant de résumer l'ensemble de cette question, OTH/SHERRIF/VIERGES ont eu une aura / impact / carrière plus à mon goût que REAL COOL/FOLAMOUR/FABULOUS CADS. Je ne diminue pas la scène Clermontoise, très importante aussi, mais à choisir....

JUIN 2010

-Tes 5 skeuds stéphanois préférés ?
- PERFECT COUSINS 25cm, fait toujours partie de mes diskes de noël... kand le rituel à du bon!
-TOO DRUNK TO DUB cd, excellent, grosse surprise du koté de LLB.
-BOXING HELENA LP, les chœurs de misse Anne So font mouche (sans ironie son sous mixage aussi), Nabilou chante komme un dieu (malgré la tres Burningaisante mélodie). Ils m'ont choppé par les kouilles à une époke ou ce style de jeu me sortait par les trous de nez...vraiment très fort!
-La kompil Sauf et la Bonanza, plus pour le boulot ke les morceaux, m'enfin ça reste un travail d'archives parfait, good job.
J'oserais bien un Lavilliers ou un Babylon, mais je crois ke c'est pas le sujet, donk le 1er EP Tranzo reste sentimentalement quelque chose d'assez fort. Le PerfectPack pour sa photo perfectement pakienne et la liste de remerciements qui répond à pas mal de questions que tu poses au travers de ton travail  blogisant. Le dernier Pocket Bastard est très impressionnant, notre version "poils" de Slimy, c'est quand même autre chose...les radios sont sourdes, comme d'ab’. Il manque encore à mon goût un grand MÖ, même si la demo cd de 1000 Vierges casse les genoux.
C'etait pour les 5 préférés, la suite du classement est longue et tout aussi intéressante, les divers touloneries, roche la misereries, filleries et crusteries, ne manquent pas d'intérêt.

-Tes activités actuelles ?
A la manière d'un Greg Norton du cru, je suis entré en Mayonnaise...pour vous servir!(salade, tomates, ognons ?)

-Un truc que t’aurais à rajouter ?
Chaque génération a son age d'or à raconter (et souvent c'est chiant), mais faut dire que 90/95 à sainté, c'etait pas rien (c'est chiant?). On partait de zéro et on etait pleins, le feux au cul et des étoiles (des faucilles pour certains) plein les yeux , cohérents, solidaires, savoureusement stupides, very xciting.
En toute ignorance, je certifie qu'il s'est passé quelque chose d'assez rare sur cette période (je sais...c'etait chiant!)

Bizarrement ou pas, la bande son de la ville la plus anglaise de France reste pour moi le Reggae Dub.

St Etienne rock, nineties !

BAD TASTE (1995 ?)

PERFECT COUSINS (1995 ?)

FUNNY SHAKIN' STUFF (1993)

BEND SINISTER (1992)

SIXPACK (1993 ?)

FUCKIN' JO (1992)

WORLD PETS (1992 ?)

SILICONE DAMAGE (1992 ?)

PURPLE PILL EATERS (1994 ?)

SPIT (1998)

Raoul & Razib, 1991 ?

WORLD PETS (1994 ?)

KANGA ROOS (1992 )

SWITCHSTANCE (1995)

SIXPACK (1998 ?)

toutes photos tirées de l'exxxxcellent site de RARA !!!

Sixpack - Rainy Day - Bound to Fail - Mistral, St-Etienne, mars 2003

SIXPACK (1992-1998)

La formation classique de SIXPACK fait ses armes dès 1992, dans une scène stéphanoise alors en pleine explosion. Leurs premiers concerts se déroulent dans une ambiance de feu, avec un public alors nombreux (ça dépassait les 200 personnes dans les bars !) et mixte (des jeunes, des vieux, des filles, des rebeus, et même des portugais, c'est dire la diversité !!). Directos, ils se font un p'tit following qui leur sera fidèle tout au long de leur parcours.

Première démo, "Way Out", enregistrée en décembre 1993, et Frank Violence se met à les manager. Ils feront en 6 ans un nombre impressionant de 1eres parties prestigieuses, de Negu Gorriak à Turbonegro en passant par les Descendents, New Bomb Turks, Les Thugs, A.T.D.I., etc etc... En 1995 sort leur premier 45t en split avec les potos de WORLD PETS et pendant deux ans, ils multiplieront les 45t split (avec Elmerhassel, Shaggy Hound, Perfect Cousins, Samiam...) et les apparitions sur des compiles LP, EP ou CD.
Pour moi, c'est la meilleure époque du groupe: un H.C. sous influence Hüsker Dü / Embrace / Pegboy / Dag Nasty, très personnel malgré le nombre de groupes que je viens de citer ! Les titres sur les 45t sont des petits bijoux d'énergie et de mélodies qui s' écoutent toujours avec plaisir aujourd'hui, avec de petits "trademarks de qualité" reconnaissables entre mille: batterie péchue, basse mélodique, guitares aux arpèges imparables et chant à la Bob Moul(ou)d..

En 97 arrive le 1er album, "Doubt & other feelings", sorti en CD sur Spliff et vinyl sur NRV productions. Dans la même lignée que les titres des 45t et compiles, il a par contre du mal à fonctionner en tant qu'album "cohérent" mais reste un des bons skeuds français de cette période.
Le groupe continue à jouer, s'attire les faveurs de la presse "rock" nationale et est dès lors managé par le Mad's Collectif. Attention, ça rigolait pas, ils répetaient comme des forçats plusieurs fois par semaine, et du coup Sixpack devient un combo très efficace sur scène, avec un professionalisme sans équivalent chez leurs collègues stéphanois. Leur song-writing est aussi quelques niveaux au dessus de la moyenne, et c'est très clairement le groupe "référence" de la scène stéphanoise de la 2eme moitié des 90's.
A titre d'exemple, c'est quand même un des seuls groupes de sainté à avoir à ce point influencé d'autres groupes de la ville, tant dans le son que dans une esthétique très soignée (voir la jacquette de la démo des Rennets !).

A l'automne 97, le 2eme album est mis en boite. "Reading history" sotira lui aussi en CD chez Spliff et en vinyl sur NRV. Très certainement, c'est la "pierre d'angle" de leur discographie. Leur style a évolué et ils chassent désormais sur les terres d'un post-H.C. torturé dans le genre des groupes Dischord de ces années là. Perso, j'ai toujours eu du mal avec ce disque, trop froid et beaucoup trop produit pour mes goûts de punk, mais bon, faut reconnaître ce qui est, c'était pas du skeud d'enfant !!

Le groupe splittera fin 98, je crois, pour se reformer 6 mois plus tard ssous le nom de WEI JI, mais je pense que j'en recauserais plus tard !

Alors hop   ICI   
j'ai mis un dossier avec:
- les 6 titres de la démo K7 "Way out"
- les scans de la jacquette recto-verso et de l'insert recto-verso aussi
- 4 pages de scans d'une interview parue dans le zine Tranzophobia n°2 d'avril 94
- 3 titres tirées de "l'advance tape" de "Reading history" qui présentait l'alboum avant sa sortie, sans mastering je crois, et donc avec un son un brin plus crade que sur la sortie officielle.

Là ya le CD compilation "Bound To Fail" sorti en 2005 par un label auvergnat à... 100 exemplaires !!!!! (tu m'étonnes que j'ai pas pu le trouver !). Ce qui est bien, c'est qu'il reprend tous les titres des compiles et 45t, les plus vieux en dernier. Merci Olivier, comme ça j'ai pas eu à ripper tous les skeuds, ouf !
c'est LA

ici, le 1er LP "Doubt & Other Feelings"
et enfin le 2eme juste là: "reading History"